Cet article du magazine « Ça m’intéresse » a attiré mon attention et m’a bluffée, alors j’ai choisi de le partager avec vous. Ni romantique, ni glamour… juste instructif

Le coup de foudre mérite bien son nom. Quand quelqu’un nous attire, la chimie de l’amour bouscule notre corps et notre cerveau.
Jean Racine avait tout compris. Ainsi alors qu’Hippolyte apparaît, Phèdre soupire : « Le voici. Vers mon cœur tout mon sang se retire ». Un biologiste n’aurait pas mieux décrit le stress amoureux

Le cerveau se met en alerte

On a le trac, on est sur ses gardes, la raison : un coup de stress, le cerveau libère de la noradrénaline et les glandes surrénales diffusent de l’adrénaline.
Les pupilles se dilatent Face à celui ou celle qui nous fait de l’effet, un curieux phénomène se produit, nos pupilles se dilatent, ce réflexe du système nerveux sympathique n’a d’autre utilité que de rendre notre regard plus attirant.

L’émotion fait rougir

L’adrénaline cause une vasodilatation des vaisseaux sanguins au niveau des joues, du cou et du décolleté, les vaisseaux sont si proches de la surface de la peau que cet afflux sanguin la fait rougir.

Le cœur bat la chamade

Autre symptôme causé par l’adrénaline : l’accélération du rythme cardiaque face à l’être aimé. Avec l’effet pénible pour soi mais charmant pour l’autre, de provoquer un essoufflement et de troubler l’élocution.

Le ventre papillonne

En cas d’émotion forte le sang est mobilisé par les muscles (pour nous permettre de courir et de nous battre…) il quitte donc les organes non essentiels à l’action, notamment le ventre et provoque les fameux « papillons ».

Les mains transpirent

L’excès d’adrénaline entraîne une surexcitation des glandes sudoripares situées sous la
peau. En quelques minutes elles produisent de la sueur au niveau des mains, mais aussi au
niveau des aisselles et des pieds.

Et le désir dans tout cela ? : C’est dans la tête…

L’hippocampe fouille dans nos souvenirs

Dès le début le cerveau veut savoir si l’être rencontré va nous faire du bien, il compare donc son visa à ceux bénéfiques ou non de notre passé. L’hippocampe et les autres régions cérébrales qui mémorisent les souvenirs de notre vie et les autres émotions spécifiques qui y sont associées se chargent de ce travail.

Le Cortex orbito-frontal donne feu vert

Il évalue à quel point la personne nous plaît, en fonction des informations transmise par l’hippocampe. Il active de multiples fonctions du cerveau qui vont prendre en charge la suite des opérations.

L’aire tegmentale ventrale lève nos freins

Cette région va inonder le cerveau de dopamine véritable messager du désir. Cette hormone stimule en particulier les zones associées à la prise de décision. De quoi nous inciter à nous déclarer.

L’Hypothalamus nous comble de bonheur

Après les premiers baisers, les rapports sexuels …cette région libère des endorphines qui nous procurent une sensation de bien-être voire d’euphorie, elle envoie aussi dans notre corps, de l’ocytocine hormone de l’attachement, ce qui renforce notre envie de vivre une histoire durable.

Le cortex préfrontal gomme les défauts de l’élu(e) de notre cœur

Des imageries par résonnance par résonnance magnétique (IRM) ont montré que la passion amoureuse désactivait en partie des aires du cerveau associées aux émotions négatives et aux jugements, notamment au niveau de l’amygdale et des lobes temporaux. Résultat : les copains ou les copines ont beau nous dire que notre chéri(e) à tous les défauts de la terre,
on ne s’en aperçoit pas !… lol …

Le noyau accumbens rend accro à l’autre

L’amour agit comme une drogue. En comparant les cerveaux de personnes amoureuses et ceux des toxicomanes sous emprise d’opiacées, les scientifiques ont noté que des zones identiques s’activaient, dont le noyau accumbens.

Cet ensemble de neurone joue un rôle central dans le circuit de la récompense : c’est lui qui nous pousse à reproduire ce qui nous procure du plaisir. Voilà pourquoi on a tant besoin de voir l’être aimé.

Source : magazine « Ça m’intéresse »